Quels sont les effets secondaires de la radiothérapie ?

EN BREF

Il existe deux types d’effets secondaires de la radiothérapie : les effets aigus ou précoces et les effets secondaires tardifs. On les distingue selon leur moment d’apparition et leur caractère irréversible ou non.

On distingue deux types d’effets secondaires de la radiothérapie :  

 

  • les effets secondaires aigus qui apparaissent pendant la radiothérapie et disparaissent dans les à 3 à 6 mois après la radiothérapie
  • les effets secondaires tardifs qui apparaissent plus de 6 mois après la radiothérapie et ne sont pas réversibles

L’intensité des effets secondaires et leur probabilité d’apparition varie grandement d’un patient à l’autre, et parfois aussi selon les techniques de radiothérapie utilisées. 

Les effets secondaires varient en fonction de la zone irradiée puisqu’ils ne concernent que les tissus ou organes compris dans le champ d’irradiation (au contraire de la chimiothérapie qui va avoir un effet sur l’ensemble de l’organisme). 

Les effets secondaires aigus touchent essentiellement la peau et les muqueuses (cavité buccale, intestins, vessie, muqueuses génitales). De manière non exhaustive, on peut citer l’épithélite, qui est une rougeur de la peau, la mucite qui s’apparente à des aphtes dans la bouche, les diarrhées ou l’augmentation de la fréquence des mictions. Ces effets peuvent être pris en charge de manière symptomatique par la prescription de médicaments adaptés par l’oncologue radiothérapeute en cours de radiothérapie. Ils régressent puis disparaissent après la fin de la radiothérapie. 

Les effets secondaires tardifs sont beaucoup plus rares, ils concernent moins de 10% des patients, mais sont parfois plus handicapants puisqu’ils auront tendance à se chroniciser. Ils sont souvent difficilement prévisibles et l’oncologue radiothérapeute cherchera toujours à les prévenir lors de la validation du plan dosimétrique initial. On peut citer par exemple la fibrose cutanée, notamment mammaire après irradiation pour un cancer du sein, la cystite et la rectite radique qui peuvent entraîner la présence de sang dans les selles et les urines après radiothérapie prostatique, ou encore la radionécrose après radiothérapie cérébrale.