Est-ce que la radiothérapie brûle la peau ?

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EN BREF

Selon la zone irradiée et la dose déposée à la peau, la radiothérapie peut entraîner des toxicités au niveau de la peau. Les effets indésirables les plus fréquents dits « aigus », apparaissent généralement à partir de la 3ème semaine, il s’apparentent à un coup de soleil (épithélite, érythème) et disparaissent une fois le traitement terminé. De façon beaucoup plus rare,  certains patients développent des effets indésirables dits « tardifs » qui correspondent à une rétractation de la peau (fibrose), ils apparaissent plusieurs à mois à plusieurs années après la fin de la radiothérapie et ne disparaîtront pas.

La radiothérapie peut entraîner des toxicités au niveau cutané mais il est important de comprendre que ce n’est pas le cas pour tous les traitements de radiothérapie. En effet, le risque va dépendre de la zone irradiée et de la dose déposée à la peau. Si la dose à la peau est importante en cas de radiothérapie mammaire ou de radiothérapie ORL, elle ne le sera pas autant pour une irradiation pulmonaire ou pancréatique. 

En termes d’effets indésirables aigus, ceux-ci sont susceptibles d’apparaître à partir de la 3e semaine de traitement. On observe alors ce qu’on appelle une épithélite (ou épidermite), qui correspond à une inflammation de la peau se traduisant par un érythème (une rougeur), un peu comme un coup de soleil. Cela peut être responsable de sensation de brûlures, picotements ou démangeaisons. Cette épidermite peut être sèche ou entraîner parfois un suintement (érythème exsudatif). A un stade plus avancé, il peut y avoir une desquamation. Afin de prévenir cela, il est important de suivre les conseils qui seront donnés par l’oncologue-radiothérapeute et les infirmières (pas de vêtements serrés ni en coton, pas de déodorant sur la zone irradiée). Ces effets cutanés peuvent être majorés par l’administration concomitante de certains traitements de chimiothérapie ou thérapies ciblées. 

De façon beaucoup plus rare, certains patients vont développer plusieurs mois ou années après le traitement une rétraction de la peau que l’on appelle fibrose. En fonction de son degré de sévérité cela peut être plus ou moins handicapant.  

Radiothérapie et fievre

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Team NovaGray

NovaGray développe des tests de tolérance à la radiothérapie à destination des patients traités pour un cancer du sein ou de la prostate. La mission de NovaGray est d'œuvrer à la personnalisation des traitements en évaluant la sensibilité individuelle de chaque patient avant le démarrage de la radiothérapie. La technologie NovaGray a fait l’objet de validations cliniques prospectives multicentriques. Les tests NovaGray sont recommandés par la Société Française de Radiothérapie Oncologique (SFRO).